L’impact du DPE sur le marché immobilier de la vente et de la location est désormais bien connu. La dernière étude de SeLoger confirme l’influence croissante de ce diagnostic.
L’étude SeLoger montre tout d’abord que le critère de décence énergétique de la loi Climat et résilience a eu un impact significatif sur le nombre de passoires énergétiques proposées à la location. Les biens notés F ou G représentent ainsi 14 % des logements proposés à la location en 2021, contre 8 % en 2025. En parallèle, les passoires énergétiques représentent 15 % des biens en vente contre 10 % en 2021.
Au 1er janvier 2025, une passoire thermique a un prix inférieur en moyenne de 20 % à celui d’un logement classé D. Dans les zones rurales, l’écart peut même atteindre 25 %. Depuis la loi Climat et résilience, SeLoger constate que la valeur des biens notés entre A et D a augmenté de 3,4 % alors que ceux de classe E ont vu leur prix diminuer de 0,6 % et ceux de classes F ou G de 3,5 %.
Même si leur prix dégringole, les passoires énergétiques suscitent l’intérêt des ménages, en particulier pour ceux qui sont à la recherche d’un logement financièrement accessible. Les annonces de biens classés G ou F reçoivent ainsi respectivement 67 % et 32 % de demandes de contacts en plus que celles pour des logements notés D. Les passoires énergétiques ne se vendent pas pour autant rapidement. Il faut en moyenne 84 jours pour conclure la vente des logements notés F ou G, contre 79 jours pour les classes A à E.